→ ÂGE : 23 ans.
→ LIEU DE NAISSANCE : Phoenix, Arizona, Etats Unis.
→ MÉTIER, ÉTUDES : Elle tourne un peu dans des affaires malsaines : ce qui importe pour elle, c'est de trouver du temps !
→ PARTICULARITÉS : Compétences au corps à corps, au tir et en stratégie.
→ GROUPE : On The Wire.
→ TEMPS TOTAL A DISPOSITION : (indiquer tout le temps dont dispose le personnage ; banque et porte-feuille temporel compris)→ CÉLÉBRITÉ : Ashley Benson.

☼ Once Upon A Time ☼

Parlons d’abord du commencement. Kira est née à Phoenix, en Arizona. La seule information qu’on lui a donné c’est que ses parents l’ont mis au monde à St Joseph's Hospital and Medical Center et qu’on l’a déposé à l’Eglise du coin. Ensuite, l’enfant est passée entre les mains de plusieurs familles. Il y en avait où elle ne s’en rappelait même pas. De toute façon Kira n’avait jamais fait d’effort avec eux. Elle savait que ce n’était qu’une période et qu’elle ne les reverrait sans doute jamais. A quoi bon s’attacher à eux ? Inutile, une perte de temps. De ce fait elle faisait en sorte de ne pas s’attacher aux maisons, aux familles, aux villes. Cela lui évitait d’emporter des remords à son départ. L’avantage, c’était qu’elle voyait plein de choses. Elle n’avait pas l’occasion de côtoyer les mêmes personnes. Evidemment, il y avait plusieurs inconvénients. Comme le fait de ne pas avoir d’amis, entre autre. Il faut dire que Kira ne faisait pas d’effort pour s’en faire. Dès son arrivée dans un lycée, elle s’asseyait au fond, abordait un air indifférent, envoyait boulet toutes les personnes qui venaient à sa rencontre et restait dans son coin. Tout le monde était content, elle en particulier. Personne ne venait l’emmerder, c’était parfait. Loin elle était des gens, mieux c’était. Surtout pour eux. Durant toutes ces années, elle avait toujours gardé le même sac, les mêmes fringues, les mêmes affaires. Elle changeait uniquement lorsqu’il s’agissait d’un cas nécessaire. Son pc portable ne la quittait pas, tout comme son appareil Nikon. C’étaient les deux seules choses qui avaient de la valeur. Elle aurait pu les vendre, mais ils comptaient beaucoup pour elle. La photographie était un passe-temps idéal pour elle. Les photos lui permettaient de garder des souvenirs, d’emporter quelque chose à chaque fois. C’est pourquoi elle se retrouvait avec des photos de Denver, de Phoenix, de San Francisco, de Chicago, de Petersburg, de Newark, de Santa Clara, de Salem, même de Los Angeles.

☼ A beautiful life ☼

Elle commença à aimer les grandes villes vers ses quinze ans. Ce fut à ce moment qu’elle eut droit à sa première véritable famille. Les Peverell. Elle s’en souviendrait toujours. Cela avait été les premières personnes à compter pour elle. Cela a mis du temps, un an, exactement. La première fois où elle restait autant de temps. Elle avait eu le temps de se trouver quelques amis, et même deux ou trois petits copains. Elle fut étonnée de découvrir un nouvel aspect de sa personnalité. Ayant toujours été renfermée, mystérieuse et considérée comme une asociale, elle n’avait jamais pensé à faire la fête ou à s’amuser en compagnie d’autres personnes. Cette année innova tout ce qu’elle avait raté. Les sorties, les fêtes, les interdictions de sortie. Et oui, c’était un concept tout nouveau pour elle. D’habitude les gens cherchaient juste à toucher l’argent et à la laisser tranquille. Cela lui avait bien convenu, jusqu’à maintenant. Elle entrait dans une période où elle avait besoin de stabilité et d’une famille. Elle en avait trouvé une, où n’était pas considérée comme une étrangère. Leur fils unique, Damian, lui avait même trouvé le rôle d’une grande sœur. Cela lui avait fait drôle au début puis elle s’y était habituée. Une belle vie, disons. Mais toute bonne chose avait une fin. Celle-ci, elle ne l’avait pas vu venir. On l’avait obligé à partir de chez elle. En reconnaissant les personnes qui s’occupaient de son cas, elle avait écarquillé les yeux et murmurer un « Non ». Seulement, on ne l’avait pas écouté. La dernière image qu’elle gardait en mémoire était celle du couple, Charlotte et Ethan, avec leur fils dans les bras. Ce dernier pleurait. Voir leurs visages abattus l’avait secoué et lui avait même fait remonter les larmes aux yeux. Tout ça pour une histoire de paperasse. Elle n’avait jamais su quel était le problème et n’avait pas cherché à savoir. C’était idiot de toute façon, il n’y avait rien à faire. Elle s’était débattu, pourtant, avait crié, frappé des poings. Rien n’avait marché.

☼ The beginning of the end ☼

Ensuite, on l’avait placé dans une famille à New York. En les voyants pour la première fois, elle les avait détestés. Ceci était réciproque. Elle l’avait bien senti. Le pire, c’était qu’elle avait officiellement rejoint la famille. Magnifique n’était pas un mot suffisamment souligné par l’ironie pour qualifier la situation. Elle détestait ces gens, cette ville, ce lycée, tout. Tout. Le quotidien reprit son cours : au fond de la salle, la musique dans les oreilles, dans son coin. On lui parlait de son orientation. Le bilan était clair : Aucune familiarité avec les maths ; l'anglais dépendait des jours, ses notes passaient du 16 au 7 ; la musique ne méritait pas son intérêt ; les langues lui parlaient, certes, mais elle ne comptait pas dessus pour obtenir un métier ; l’économie et le social symbolisaient pour elle un langage très ancien et très incompréhensible. Le sport restait la seule matière où elle se révélait exceptionnellement douée. Déjà, à l’occasion, Kira faisait en sorte de se trouver une salle de sport pour faire ce dont elle avait envie. Charlotte Peverell avait accepté de l’inscrire dans un club de taekwondo et de boxe. Elle avait adoré. Ses mauvaises fréquentations étaient un plus. En effet, arrivée à New York, elle s’était familiarisée avec de mauvaises personnes. En particulier une fille, Lorie Van Hall. Kira traînait avec sa bande et rigolait bien. Ils étaient tous un peu casse-cous cela lui convenait bien. Ils savaient s’amuser. C’était super. D’autant plus que la mauvaise humeur de ses … « nouveaux parents » à propos d’eux était un bonus exclusif. A partir de là, l’adolescente s’établit de nombreux contacts. Sa personnalité lui était d’une grande aide. On la respectait pour cela, ce dont elle appréciait. C’était génial de croiser les regards à la fois méfiants, mêlant de l’intérêt, à du respect. Une réputation de fer la suivait de près. Ses professeurs ne se plaignaient pas d’elle en général, après tout, elle ne cherchait pas à se faire bien voir, ni le contraire. Elle poursuivait sur son chemin, tranquille. Par contre, si on lui faisait barrage, c’était autre chose. Kira n’appréciait pas du tout les réflexions infondées, les ordres et les sermons. Le respect de l’ordre n’avait jamais été son fort. Elle détestait être provoquée et ré-pondait toujours en conséquence. D’un naturel franc, elle n’hésitait pas à dire sa façon de penser. Débrouillarde et indépendante elle adorait l’idée de liberté. Elle n’aimait pas qu’on l’étouffe et qu’on la colle, cela lui était insupportable. Heureusement, sa famille n’était pas portée sur ça. C’était bien tout le contraire.

☼ The door of fate ☼

A la fin de sa scolarité elle n’eut pas l’occasion d’aller à l’université. Elle n’avait pas suffisamment d’argent. Le compte que lui avait légué son père biologique s’était ouvert dès sa majorité, mais il ne comportait pas ce qu’elle attendait. Si bien que, une fois majeure, elle avait été lâchée dans les rues. Les Farrell –sa nouvelle famille depuis deux ans- n’étaient plus responsables d’elle et s’en tenaient fort bien. Etant donné qu’elle n’avait pas quitté la ville entre temps, elle s’était rapidement trouver du boulot. Pas un job de serveuse, ni même à MacDonnald. Non, des petits boulots. Un ami à elle –John Harris- établissait le lien entre les clients et elle. Ils disaient ce qu’ils voulaient, et elle le faisait. Cela pouvait s’agir de toute sorte de chose. Espionnage, vols, recherches. Au début, c’était comme ça. C’est pourquoi quelques mois plus tard la jolie blonde s’était trouvé un loft, ayant suffisamment de quoi payer. Elle avait même droit à des leçons de tir gratuit, vu que le propriétaire était un ami à elle. Pratique, les contacts. Les mois passèrent avant qu’on lui demande des trucs plus importants. Elle avait longuement hésité avant d’accepter. Après tout, dans la société dans laquelle ils s’épanouissaient, il n’y avait que le temps qui comptait. Dans deux ans, une course contre la montre s'annonçait. Kira appréhendait quelque peu cette situation, si jamais elle ne parvenait pas à rester au même niveau? Elle serait morte. Simple, radicale. Elle ne voulait pas mourir. C'est pourquoi elle comptait mettre en oeuvre tous ses talents pour ne pas manquer de temps.
Bientôt, son nom se retrouvait dans tous sorte de coins. On la connaissait bien, maintenant. Mais sous un autre nom.